top of page

Livraison gratuite pour les commandes supérieures à 50,00 €

Acidose chez le cheval – Pourquoi les bactéries lactiques posent problème et comment prévenir la suracidification

Qu’est-ce qu’une acidose exactement ?

Le terme désigne une suracidification du système digestif du cheval, accompagnée d’une baisse critique du pH intestinal. On distingue ici deux formes : l’acidose fermentaire aiguë et la suracidification chronique.


Acidose fermentaire aiguë : un danger soudain

Elle survient brutalement, souvent après l’ingestion excessive de glucides facilement fermentescibles (par exemple lors de la mise à l’herbe au printemps ou en cas d’accès non contrôlé à de grandes quantités de nourriture). Les bactéries lactiques prolifèrent alors de manière explosive, produisant de l’acide lactique et faisant chuter drastiquement le pH. Cela perturbe fortement la digestion, altère l’équilibre du microbiote intestinal et augmente le risque de coliques, de fourbure ou d’ulcères gastriques (Al Jassim & Andrews, 2009).


Suracidification chronique : le mal insidieux

Elle se développe lentement, souvent en raison d’une alimentation déséquilibrée ou de l’usage de probiotiques mal adaptés. Sur le long terme, cela fragilise la santé intestinale et affaiblit le système immunitaire du cheval.

Comment se régule l’équilibre acido-basique dans l’intestin ?

Proteinreiche natürliche Futtermittel wie Leguminosen
Proteinreiche natürliche Futtermittel wie Leguminosen bieten dem Darmmikrobiom die Grundlage zur Erhöhung des intestinalen pH-Wertes

Le microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans la régulation de cet équilibre. Il produit à la fois des acides et des substances basiques – un bon équilibre entre les deux est essentiel pour un intestin sain.

Pour prévenir l’acidose, il est crucial d’apporter aux microorganismes les « matériaux de construction » nécessaires à la formation de bases, notamment via l’alimentation.


Les recherches récentes soulignent le rôle central des protéines alimentaires dans la régulation du pH intestinal.


Lorsque des protéines et peptides partiellement digérés sont fermentés par la flore intestinale, ils génèrent des métabolites basiques tels que les amines ou les acides gras à chaîne ramifiée.


Cela augmente le pH intestinal, freine la prolifération de bactéries acidophiles pathogènes, protège les muqueuses et favorise un environnement propice aux micro-organismes protéolytiques.

Et les poudres alcalinisantes dans tout ça ?


Un pH intestinal plus élevé améliore également l’activité des enzymes digestives et renforce la barrière intestinale.

Les protéines alimentaires agissent donc comme un levier nutritionnel naturel pour prévenir l’acidose intestinale et les déséquilibres du microbiote.


En revanche, les poudres alcalinisantes comme le bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude) peuvent poser problème. Elles agissent principalement dans l’estomac, neutralisent l’acidité gastrique et entraînent souvent un effet rebond : une surproduction d’acide gastrique en réaction à la neutralisation.

Elles ne contribuent donc pas à équilibrer durablement le pH dans l’intestin – et encore moins via le microbiote.

Check-list : Comment prévenir l’acidose chez ton cheval


1. Réduire les glucides facilement fermentescibles :

• Limite les céréales et les fruits.

• Sois vigilant à la mise à l’herbe au printemps – introduis l’herbe fraîche progressivement.


2. Utiliser des aliments tamponnants :

• Favorise les protéines végétales : luzerne, tourteaux de chanvre ou de lin.

• Complète avec des sources naturelles de calcium : poudre de dolomite ou calcaire d’algues.


3. Réduire les bactéries lactiques :

• Utilise des plantes riches en substances secondaires qui inhibent naturellement les bactéries lactiques.

• Évite les longues périodes sans alimentation – elles favorisent streptocoques et lactobacilles.

• Stimule les bactéries du genre Prevotella via une alimentation riche en protéines et fibres comme l’écorce.


4. Bien gérer la mise à l’herbe :

• Maintiens un accès régulier à l’herbe, même en hiver (même restreint), pour stabiliser le microbiote.

• Au printemps, augmente très progressivement la durée de pâturage (15 à 20 minutes) pour éviter les pics de prolifération des bactéries lactiques.


5. Éviter les poudres alcalines :

• Pas de bicarbonate ni de produits similaires – ils aggravent le problème sur le long terme.

• Évite aussi les probiotiques à base de bactéries lactiques, les symbiotiques ou micro-organismes dits « efficaces ».


Conclusion & recommandation


Une bonne santé intestinale sur le long terme repose sur une gestion intelligente de l’alimentation et de l’environnement.


Des compléments naturels à base de plantes, spécifiquement formulés pour soutenir l’équilibre du microbiote, peuvent limiter la prolifération des bactéries lactiques et prévenir naturellement les acidoses.


🌿 Pour cela, il existe LactoDown en sac de 3 kg – un aliment complémentaire naturel qui aide à réguler la prolifération des bactéries lactiques dans le système digestif.





 
 
 

Commenti


bottom of page